Crise financière de 2008 : les causes et les coûts de la pire crise depuis la Grande Dépression

Crise financière de 2008 : les causes et les coûts de la pire crise depuis la Grande Dépression

La crise financière de 2008 est la pire catastrophe économique depuis la Grande Dépression de 1929. Elle s’est produite en dépit des efforts de la Réserve fédérale et du département du Trésor pour la prévenir. Cela a conduit à une nouvelle Grande Récession. C’est à ce moment-là que le prix des maisons a chuté d’environ un tiers. Deux ans après la fin de la récession, le taux de chômage était encore supérieur à 10 %. Sans compter les travailleurs découragés qui avaient abandonné la recherche d’emploi…

Les causes de la crise

Le premier signe que l’économie était en difficulté est apparu en 2006. C’est à ce moment-là que le prix des maisons a commencé à baisser. Au début, les agents immobiliers ont applaudi. Ils pensaient que la surchauffe du marché de l’habitation reviendrait à un niveau plus durable. Les courtiers en immeubles ne se rendaient pas compte qu’il y avait trop de propriétaires dont le crédit était douteux. Les banques avaient permis aux gens de contracter des prêts pour 100% ou plus de la valeur de leur nouvelle maison. Plusieurs ont blâmé la Loi sur le réinvestissement communautaire. Cela a poussé les banques à investir dans des secteurs à risque, mais ce n’était pas la cause sous-jacente. La loi permettait aux banques de négocier des produits dérivés rentables qu’elles vendaient à des investisseurs. Ces titres adossés à des créances hypothécaires nécessitaient des prêts au logement à titre de garantie. Les produits dérivés ont créé une demande insatiable pour de plus en plus d’hypothèques.

Les coûts de la crise

Les investisseurs ont vendu leurs actions de la banque d’investissement Bear Stearns parce qu’elle détenait trop d’actifs toxiques. La Fed a dû intervenir avec une garantie de plusieurs dizaines de milliards de dollars. Après le sauvetage de Bear Stearns, Wall Street pensait que la panique était finie. La situation s’est plutôt détériorée tout au long de l’été 2008. Le Congrès a autorisé le Secrétaire au Trésor à reprendre des sociétés hypothécaires, ce qui a coûté près de 200 milliards de dollars à l’époque. Depuis lors, le Trésor a réalisé suffisamment de profits pour en amortir le coût.

Le plan de relance

Le président Obama n’a pas utilisé les 700 milliards de dollars restants, comme on pourrait le croise. Il ne voulait plus renflouer d’autres entreprises. Au lieu de cela, il a demandé au Congrès un plan de relance économique. Il a signé l’American Recovery and Reinvestment Act début 2009. Il prévoyait des réductions d’impôt, des mesures de relance et des dépenses au titre des travaux publics. Il a donc versé une grande partie du montant pour les PME. C’était suffisant pour mettre fin à la crise financière en juillet 2009. Le gouvernement doit intervenir pour réglementer. Le Congrès a adopté la loi Dodd-Frank Wall Street Reform Act pour empêcher les banques de prendre trop de risques. Il permet à la Fed de réduire la taille des banques pour celles qui deviennent trop grandes pour faire faillite. Mais il a laissé aux organismes de réglementation fédéraux le soin de régler les détails de bon nombre de ces mesures. Pendant ce temps, les banques ne cessent de s’agrandir et font pression pour se débarrasser de ce règlement. La crise financière de 2008 a prouvé que les banques ne pouvaient pas s’autoréguler. Sans une surveillance gouvernementale, elles pourraient créer une autre crise mondiale !

Partager cet article